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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 10:52

"Ennahda France propose de restaurer l'ordre et la bienséan «Il est interdit de nous interdire d'interdire». Traders halal Des traders lessivés s'exercent à la micro-finance halal"

On est en juin 2017 et Razzy Hammadi, tout nouveau ministre de l'Intérieur PS, frissonne malgré la chaleur orageuse qui caramélise Paris. Depuis la place Beauvau, il lui revient d'annoncer les résultats des législatives.La réélection surprise de François Hollande à l'Elysée n'a déclenché aucun état de grâce.

Canicule et embrouillamini

Pire, une canicule précoce doublée d'une mutation des ablettes en brochets OGM a vu les pêcheurs à la ligne se presser en bord d'étang.
La situation est délicate. Le retour à la proportionnelle intégrale imposée par les écolos accouche d'un embrouillamini explosif.
Aucune majorité claire ne se dégage. Le PS et ses alliés (Verts, Modem, NPA) plafonnent à 33% des élus. La droite, malgré la réconciliation d'occasion entre libéraux européens et autoritaires souverainistes, FN compris, stagne autour de 30%.
Tout va dépendre de l'outsider Ennahda France, branche locale du parti islamiste au pouvoir en Tunisie qui sait bien qu'on ne fait pas la révolution théocratique dans un seul pays.
Ses 27 % feront et déferont les majorités, mieux que la poussière de confettis affiliés à Mélenchon, Chevènement ou Corinne Lepage.
Les politologues n'ont rien vu venir et ne comprennent pas grand-chose à ce vote composite, ni à ce parti qui sait adoucir ses virulences pour les adapter aux mœurs locales.

Charité, ordre et bienséance

A posteriori, ils pointent deux éléments déterminants. D'abord, le récent démantèlement du système de protection sociale, imposé par Bruxelles. Ennahda France y oppose ses réseaux caritatifs et ses restos Charité, sur un modèle rhabillant le Hamas libanais en Secours catholique, histoire d'être plus cacher en terre chrétienne. Le tout est placé sous le haut patronage des héritiers de Coluche...
D'autre part, la montée de la dérision généralisée, devenue l'opium d'une société goguenarde et jeanfoutre. 
Ennahda France propose de restaurer l'ordre et la bienséance. Le politiquement correct doit devenir l'alpha et l'oméga d'une société du respect. Le slogan maison, création d'Euro-RSCG, affirme: «Il est interdit de nous interdire d'interdire». 
Après le racisme, l'antisémitisme, et l'homophobie, il s'agit de criminaliser le sexisme, la cathophobie et aussi, mais sans le dire trop fort, l'islamophobie. Ne pas oublier l'animalophobie, afin de s'attirer la faveur des végétariens antinucléaires et de Marcela Iacub.
En conséquence, la loi Gayssot sera renforcée et on coupera la langue des récidivistes.

Guillotiner les ricaneurs

Pour une fois d'accord, les observateurs admettent qu'il ne s'agit en rien d'un vote ethnique. Ennahda France n'a pas spécialement recruté dans les quartiers. Preuve par l'absurde d'une intégration à la française.
Par contre, Ennahda agrège les angoisses des déclassés et fédère les communautarismes. Il fait du nursing pour les papys-mamies rurbains et chouchoute les angoisses des dénonciateurs du tout fout le camp qui pensent que la seule solution est de clouer le bec aux va-de-la-gueule.
Le cœur de l'électorat est fondamentaliste en croyance et rmiste en puissance. On est musulman, chrétien, et même juif orthodoxe. Beaucoup de relégués, de déchus, de revanchards. Mais surtout, des flippés de l'avenir, agenouillés devant plus grand qu'eux, ravis de leur servitude volontaire. Tous avides de guillotiner les ricaneurs, de remuer les cendres des autodafés, d'aiguiser les pinces des inquisiteurs.
C'est comme si le monde était devenu trop soft, trop cool, trop smooth. Trop chacun fait, fait, ce qu'il lui plaît, plaît. Et qu'il fallait à nouveau que ça cogne, que ça saigne, que ça flambe. 
La liste des adhérents et des soutiens est assez gratinée dans sa variété.

Zahia voilée, Dieudonné ministre 

Il y a là Franck Ribéry, élu d'Outreau, et Zahia, plébiscitée à Sarcelles. Elle voilée, lui barbu, forment le couple royal du nouveau parti. Leur bonhomie populaire illumine le pays et fait de l'ombre à des recrues moins glamour, telles Christine Boutin et Philippe de Villiers, diacres autoproclamés, qui viennent de convoler dans un grand hourvari.Dieudonné s'est bombardé ministre de la Culture et des Cultes, et dresse une liste des animateurs télés qui ont refusé de l'inviter, avec épuration afférente.Traders halal Des traders lessivés s'exercent à la micro-finance halal, drivés par un retraité de la BCE qui passe son temps à redresser sa mèche.Un débarqué du FMI, à kippa et papillotes, se console de la fin de son priapisme en rédigeant un décret instaurant la censure préalable au sein des organes de presse.Il fait équipe avec une historique d'«Osons le féminisme» qui trouve que la charia à la libyenne est une excellente chose car le divorce est une violence faite aux femmes abandonnées par ces salauds de mecs.On croise même quelques crypto-gauchos au front bas, qui font assaut d'anti-islamophobie.En Ennahda France, ils ont enfin retrouvé un parti selon leur cœur, de ceux qui se font les apologues de l'ordre moral, nécessaire à la structuration d'un prolétariat aliéné.Un parti qui traite avec une juste sévérité une population d'enfants turbulents qu'il faut prendre par la main pour lui faire passer le petit pont de bois vers l'avenir radieux. Luc le Vaillant.Libé                   

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 13:17

Nous avons trouvé sur le net des photos rares de Mezri Haddad avec des personnalités tunisiennes et étrangères très célèbres.Nous en avons été très surpris, mais nous n'avons pas voulu les reprendre et les publier ici avant d'entrer en contact avec Mezri Haddad pour lui demander de commenter en exclusivité 6 photos. 

 Il nous a fallu beaucoup de temps pour entrer en contact avec lui . le convaincre de la bonne foi de notre démarche et de l'importance de son témoignage par rapport à ces personnalités. Il a enfin accepté de parler et nous voulons le remercier pour cela.

Nous ne sommes ni ses avocats ni ses juges. 

Et voila la premiere partie de l'interview :

Question 1:
Mezri Haddad avec Rached Ghannouchi. C'était où, à quelle 
époque et que pensez-vous de lui?

mezri haddad Chez Rasched Ghannouchi

Mezri Haddad : C'était à Londres, chez lui, tout au début des années 
1990. C'était ma seconde rencontre avec Rached Ghannouchi.

J'étais ravis de faire sa connaissance et lui aussi par reconnaissance parce que j'étais le seul non islamiste à ce moment là à défendre les islamistes dont les arrestations et les tortures venaient de commencer en Tunisie. Personne, je dis bien personne, ni des compatriotes ni des étrangers, n'ont osé les défendre à ce moment-là. Bien au contraire, la gauche,les progressistes, les libéraux et même certains de la LTDH trouvaient normal que Ben Ali les éradique impitoyablement. C'était leur choix "moral" pour participer au pouvoir. J'ai fait le choix inverse d'attaquer le pouvoir car je considérais qu'on n'a pas le droit de traiter ses adversaires politiques de cette manière violente. C'est à partir de ce moment-là que mes problèmes ont commencé avec le régime qui m'a fiché comme étant un sympathisant islamiste. Beaucoup plus tard, j'ai pris mes distances avec les islamistes pour des raisons multiples, notamment l'ingratitude et l'hypocrisie. Rached Ghannouchi était avec moi un homme sincère, fraternel et fidèle. Ce n'est pas avec lui que j'ai eu des surprises mais avec certains de ses représentants en France, qui l'ont d'ailleurs par la suite quitté. Il n'y a jamais eu un mot de trop entre Rached Ghannouchi et moi. Bien au contraire. Sachez qu'avant d'être politiques, mes critiques de l'islamisme sont nettement philosophiques et théologiques. Ce n'est pas en fréquentant les islamistes que j'ai découvert l'islamisme, mais en fréquentant les livres. En fréquentant les islamistes, j'ai par contre découvert des hommes patriotes, honnêtes et cultivés. Mais j'ai aussi rencontré quelques renégats, malhonnêtes et incultes.

 

Question 2:
Mezri haddad avec Moncef Marzouki . il était votre meilleur 

ami. C'était où, à quelle époque et que s'est-il passé entre vous?

Mezri Haddad (à gauche) avec Moncef Marzouk


Mezri Haddad : C'était en 1994, à Gif sur Yvette où j'habitais à l'époque, dans la forêt juste derrière chez moi. C'était au moment des élections présidentielles en Tunisie. Moncef Marzouki s'était porté candidat contre Ben Ali, tout comme Ahmed Manaï. Ma maison était son quartier général. Je l'avais activement soutenu en mettant à sa disposition mes 
relations avec les médias, les ONG et un certain nombre d'hommes politiques français. J'avais signé à l'époque un article dans Libération titré "L'élection du roi de Tunisie" qui a excité Ben Ali. Dès son retour en Tunisie, Moncef a été arrêté et mis en prison. L'un de ses proches compagnons au sein de la LTDH avait déclaré "Il est bien là où il est". Je me suis mobilisé en France pour le défendre et pour faire pression sur le gouvernement tunisien. Il a été rapidement relâché. Depuis, nous sommes devenus des inséparables. Je relayais en France tout ce qu'il faisait en Tunisie. J'ai fait publier chez un ami éditeur libanais son livre "Al Istiqlâl al-thâni", comme d'ailleurs à la même époque le livre de mon ami Ahmed Talib Ibrahimi, "La crise algérienne" (en arabe). Je suis à l'origine du rapprochement entre Moncef Marzouki, Mohamed Mzali et Rached Ghannouchi. A cette époque, l'ensemble des opposants en Tunisie refusaient tout contacts et toutes collaborations avec ces deux derniers. Les choses ont changé à partir de 1997 lorsque les anciens collabos du régime, les progressistes et les droit-de-l'hommistes, ont rejoints l'opposition. Pour plusieurs raisons, 
leur arrivée a provoqué mon retrait de l'opposition. Je n'ai gardé de relations qu'avec Marzouki, Ben Jaffar, Manaï et Mzali, que Dieu ait son âme. Il y avait un projet en élaboration et j'ai décidé d'attendre sa naissance pour reprendre du service dans la lutte contre Ben Ali. C'était le CNLT, un projet de Moncef Lui-même. Il m'avait promis que j'en serais le représentant en France. Lorsqu'on a annoncé la naissance du CNLT en 1998, c'est Kamel Jendoubi qui a été choisi! Ce fut un choc pour moi, une grande blessure morale. Je m'en souviens encore, j'avais appris la nouvelle à mon retour de Bagdad. C'est à partir de cette trahison que j'ai décidé de rompre l'exil, ce que j'ai fait deux ans plus tard, en 2000. Sur les raisons de leur décision, je préfère encore me taire. C'est pas très beau !

Question 3:
Mezri Haddad avec Mustapha Ben Jaffar  . il était aussi votre 

ami. C'était où, à quelle époque et quelles ont été vos relations avec lui ?

Mezri Haddad avec Mustapha Ben Jaafa

Mezri Haddad : Ce devait être en 1996, chez moi à Gif sur Yvette. Mes relations avec Mustapha Ben Jaffar étaient et sont restées d'ailleursmême après mon retour en Tunisie, amicales et sincères.C'est un homme fin, loyal et modéré. C'est aussi un homme fidèle en amitié.Je n'ai jamais oubliél'attention affectueuse dont il avait fait preuve auprès de ma mère malade, à l'époque où j'étais en exil et où il exerçait encore à l’hôpital. Il ne s'est jamais rien passé entre nous. Chaque fois que j'ai rencontré Ben Ali, j'ai défendu Mustapha et pas seulement lui d'ailleurs. Cela avait sans doute un peu servis dans la légalisation de son parti. A l'exception d'Abdelaziz Ben Diah, beaucoup au palais était contre la reconnaissance du "Forum démocratique pour le travail et les libertés". Un dernier mot sur lui, lorsque je suis rentré pour la première fois en Tunisie, en avril 2000, je lui ai posé la question au sujet du CNLT, en présence d'un ami, T.Z. Il m'a répondu qu'il n'a jamais été question de moi au sein du CNLT et qu'il n'était pas du tout au courant de ma candidature!

 

La suite dans quelques jours .....

2 eme Partie : Tarek Aziz, Danièle Mitterrand et Mahmoud Darwich....

 

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 09:51

Le « printemps arabe » et les médias mensonges 

 Extrait de l'émission "pièces à conviction" diffusé en mars 2003 avant la guerre en Irak. L'affaire des couveuses à Koweit City. Rappel des pratiques de manipulation orchestrée par la compagnie  américaine de relations publiques Hill & Knowlton pour la somme de 10 millions de dollars pour rallier l'opinion publique mondiale à la guerre du Golfe. A méditer!

En Tunisie, le symbole de la « révolution du jasmin » a été rapidement déboulonné, quelques mois à peine après la fuite du président Ben Ali. Présenté comme  un universitaire sans emploi, travaillant comme vendeur ambulant, Mohammed Bouazizi s’est immolé par le feu devant le siège du gouverneur, geste qui a mis le feu aux poudres en Tunisie. Son spectaculaire suicide a été expliqué par le fait qu’une policière municipale, Fayda Hamdi, lui aurait non seulement confisqué sa balance, mais aussi administré une gifle, geste encore plus intolérable car venant d’une femme.

L’enquête a montré que Mohammed Bouazizi n’était pas un universitaire, qu’il avait insulté Fayda Hamdi après qu’elle lui ait confisqué sa balance et, surtout, que la gifle était une pure invention. Autre précision troublante : le propre frère de la policière, militant syndicaliste, a participé à créer la légende autour de l’icône de la « révolution » Mohammed Bouazizi, légende à laquelle il est difficile d’être insensible et qui a fait les choux gras d’une presse qui se repaît de ce genre d’histoires [5].A.bensaada

pour plus d'infos:http://tunisie-secret.over-blog.com/article-une-claque-pour-l-histoire-tunisie-86495425.html



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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 22:46
Nous avons déjà publié la semaine dernière la première partie de l'interview avec M.Mezri Haddad, à partir des trois premières photos: avec Rached Ghannouchi, Moncef Marzouki et Mustapha Ben Jaffar. Voici la suite de cette interview dont la première partie a eu un large succès.


Question 4:
Photo N 4, Mezri Haddad avec Tarek Aziz. C'était où, à 
quelle époque et quelles ont été vos relations avec lui?


T.aziz.JPG

Mezri Haddad: C'était à Bagdad, en 1996 ou 1997. J'y allais tous les six mois. J'étais membre permanent du "Comité pour la levée de l'embargo" que présidait Tarek Aziz. Dès 1991, 
j'étais très engagé dans la défense de la cause irakienne.C'est d'ailleurs peut-être l'une des raisons de mon exclusion du CNLT ! Je suis devenu très ami avec Tarek Aziz que je voyais aussi à chacun de ses passages à Paris. J'ai connu toute sa famille et j'ai des lettres de lui que je publierai plus tard et qui révèlent, de façon prophétique, ce qui devait arriver à l'Irak et même au monde arabe aujourd'hui. Après l'invasion et l'occupation de l'Irak par les Yankees, la presse internationale a publié la liste des arabes, des français, des anglais, des russes...qui soutenaient l'Irak contre argent et en profitant du programme "nourriture contre pétrole". Beaucoup d'argent parti dans les poches de certains défenseurs de la cause arabe dont un sénateur britannique qui est aujourd'hui un fervent défenseur du "printemps arabe" ! Je suis l'un des rares à ne pas figurer sur cette liste! C'est l'une des raisons pour lesquelles Tarek Aziz me considérait comme l'un de ses propres enfants.

C'est l'un des rares avec lequel je pouvais m'entendre à Bagdad, et avec qui je pouvais parler en toute sécurité en en toute confiance. C'est un homme d'une grande culture, d'une rare intelligence, qui aurait pu sauver l'Irak de la colonisation anglo-américaine et du chaos dans lequel ce pays se trouve aujourd'hui. C'est par la destruction et le morcellement de l'Irak que le "printemps arabe" a réellement commencé. Mises à part les causes objectivesdes soulèvements arabes qui sont légitimes, ce qui se passe aujourd'hui est l'application du Grand-Moyen Orient, un projet néoconservateur intégralement repris par le "démocrate" Obama.

Question 5:
Photo 5, on vous voit avec le grand poète palestinien Mahmoud Darwich. 
C'était où, à quelle époque et quelles ont été vos relations avec lui ?

 

darwich

Mezri Haddad: C'était à Amman, chez lui, en 1998. Mais j'avais fait sa connaissance à Paris, au début des années 1990. J'étais alors étudiant en philosophie à la Sorbonne,où il avait donné une remarquable conférence sur la "poésie arabe contemporaine et la résistance", organisée par mon professeur d'histoire, le regretté Dominique Chevallier, puisque je faisais en parallèle avec mes recherches doctorales en philosophie, des études en histoire du monde arabe. Mahmoud était comme vous le savez le prince de la poésie arabe et même universelle contemporaine. C'était un homme qui aimait la vie et qui souffrait beaucoup pour son peuple, sans jamais le moindre sentiment antisémite. C'était un humaniste et un bon épicurien. Il fumait beaucoup et pouvait vider une bouteille de Wisky sans perdre sa lucidité. 

Contrairement à ce qu'on a pu dire ou écrire sur lui, Mahmoud n'était pas un athée. Il croyait en une force transcendantale, une force du Bien à l'origine du mystère du monde.

C'est grâce à lui que j'ai fait la connaissance de plusieurs dirigeants de l'OLP. A la naissance de ma première fille, il m'a offert une très belle poésie sur elle. En tant qu'ambassadeur à l'UNESCO, j'étais à l'inauguration de la place qui lui a été dédié à Paris, en présence de Mahmoud Abbas et Bertrand Delanoë. 
Une journée mémorable et émouvante. J'ai laissé discourir ceux qui l'avaient à peine connu !

Question 6:
Photo 6, on vous voit avec Danièle Mitterrand qui vient justement de 
disparaitre. C'était où, à quelle époque et quelles ont été vos 
relations avec elle ?

mitterrand

Mezri Haddad: Je crois que c'était en 1993. Vous avez la date sur le blog, je crois ? Je me rendais régulièrement à la "Fondation France Liberté"pour sensibiliser Danièle Mitterrand sur les conditions de vie de mes amis Moncef et Mustapha ainsi que sur la chasse aux islamistes en Tunisie. A la longue, des relations de confiance et d'amitié se sont établies avec cette dame au grand cœur.

C'est à elle que je dois mon statut de réfugié politique. Plus exactement au président François Mitterrand à qui elle avait fini par adresser mon dossier que bloquait Charles Pasqua, alors ministre de l'Intérieur. Le gouvernement tunisien avait fait de mon cas une affaire d'Etat. Il ne fallait pas que l'OFPRA m'accorde ce statut car j'aurais été le premier réfugié politique non islamiste en France à l'obtenir. Ben Ali avouait sans complexe que ses opposants étaient tous exclusivement des islamistes. Mon cas était à bien des égards hautement significatif et c'est pour cette raison que l'administration française me le refusait arbitrairement. Ce n'est qu'en 1995 qu'on m'a finalement accordé ce statut à la suite des pressions de l’Élysée et de la seule responsable au sein du PS qui voulait bien m'aider, Pervenche Bérès, une grande dame elle aussi. Danièle Mitterrand a été la première personne à qui j'avais fait part de ma décision de rentrer en Tunisie en 2000. Dans une lettre que j'ai précieusement conservé, elle m'a écrit que le moment était peut-être venu pour que j'essaye de jouer un rôle de modéré et de réformateur au sein du régime, comme Mohamed Charfi au début de l'ère Ben Ali. J'ai revu Danièle Mitterrand en 2001 et 2002, ensuite la dernière fois en 2005.

 

Question7 :
J'ai lu votre livre "La face cachée de la révolution tunisienne" et j'ai 
suivi toutes vos dernières déclarations dans certains journaux tunisiens 
et français. Pourquoi vous ne parlez pratiquement jamais du rôle de 
l'armée dans la révolution tunisienne ?

 

Mezri Haddad : Nous nous sommes mis d'accord sur six questions en relation avec les photos de votre choix. Lorsque vous aurez ma photo avec le général Ammar, vous me poserez cette question. (Nous insistons et M. Mezri Haddad nous fait cette réponse):
Dans le livre que vous citez, j'ai révélé ce qui est "révélable" aujourd'hui et en mon âme et conscience. Le reste figurera peut-être dans mon prochain livre, dans peu de temps. Je vous remercie de votre visite, je compte sur vous pour ne pas déformer mes propos et je vous souhaite, ainsi qu'aux tunisiens de votre génération, le meilleurs avenir.

Cela ne dépendra que de vous !

 

Notre conclusion: C'est chez lui, dans la banlieue de Paris, que Mezri Haddad nous a reçu. Franchement, on s'attendait à rencontrer un homme aigri, un ex-ambassadeur orgueilleux et hautain, conformément à l'image qu'il a donné à la télévision française en janvier 2011. Nous avons découvert un homme très chaleureux, modeste, passionnément amoureux de la Tunisie et toujours déterminé à se battre pour une démocratie "moderne, sociale, réconciliée avec son histoire et surtout souveraine". Notre interview a duré un peu plus d'une heure mais nous avons passé avec lui toute l'après midi. Il nous a montré des photos encore plus surprenantes avec des personnalités tunisiennes connues et des célébrités intellectuelles et politiques étrangères. Il nous a parlé de philosophie, de religion et d'histoire. Nous avons été sincèrement impressionné par son savoir et sa grande culture. A une question que nous lui avons posé hors micro, il y a eu un moment de grande émotion pour lui et pour nous.

Nous lui avons alors demandé pourquoi l'image qu'il donne est si différente de sa vraie personnalité. En espérant qu'il nous excusera de la reproduire ici, il nous a répondu : "Parce que j'ai toujours été un homme solitaire, que je n'ai jamais eu de conseiller en communication ni d'appartenance à un parti, à une chapelle ou à une loge, que j'ai fait confiance à beaucoup de personnes qui m'ont poignardé. Parce que dans tout ce que j'ai entrepris depuis 25 ans, je n'avais pour guide que mes intuitions, mon amour de la Tunisie et ma passion pour la philosophie". Dans son bureau envahi de livres, nous avons été dérangé par le va et viens de chats. Il en a trois, une passion qui remonte à l'enfance, nous a t-il dit en nous raccompagnant.

Lire aussi : 

 Tunisie Exclusif Mezri Haddad parle de ses relations avec Rached Ghannouchi, Moncef Marzouki et Mustapha Ben Jaffar...

 

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 14:16

Monter « l'affaire de la gifle » pour créer un choc dans la société tunisienne. Du storytelling et une gifle qui  n'a jamais existé.....

 



Dimanche 16 octobre 2011 à 12H00 en clair, L’EFFET PAPILLON présenté par Daphné Roulier, diffuse un reportage exclusif sur Fayda Hamdi, la "fliquette" qui aurait donné "LA gifle" ayant déclenché les révolutions du printemps arabe.

un sujet de Caroline du Saint. Son nom est passé inaperçu et son visage est inconnu du grand public. Pourtant, Fayda Hamdi est à l'origine du plus grand bouleversement qu'ait jamais connu le monde arabe contemporain. Agent de police sous le régime Ben Ali, elle est la « fliquette » qui, le 17 décembre 2010, aurait donné « LA gifle » ayant déclenché les révolutions du printemps arabe. Mais en avril dernier et après quatre mois de prison, la justice a tranché : elle est innocente et n'a jamais donné de gifle à Mohamed Bouazizi, le marchand de légumes qui s'est immolé pour protester contre la violence policière. Aujourd'hui, pour la première fois, elle accepte de témoigner devant une caméra. En dépression, dépassée par l'ampleur de ce qui s'est joué sur sa personne, L'EFFET PAPILLON a pu la rencontrer là où elle se cache désormais, chez ses parents.

Témoigne aussi devant la caméra de Canal+, Slimane Rouissi  (responsable syndicat UGTT) qui ne cache pas avoir monté « l'affaire de la gifle » pour créer un choc dans la société tunisienne. Du storytelling et une gifle qui n'a peut être jamais existé, sont à l'origine de la chute de trois dictateurs et d'un bouleversement total dans tout le monde arabe.

      merci qui ?  

  

 

      Lire aussi :

Tunisie Mezri Haddad La Face cachée de la Révolution tunisienne...

TUNISIE Slim Amamou & USA CIA , Enfin il a avoué

LES JUIFS D'AL JAZEERA

Rached Ghannouchi en personne a rédigé la plate-forme électorale du FIS pour les élections municipales algérienne de 1990,

 

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 20:56

 

Plus qu’une face cachée de la révolte tunisienne, le livre de Mezri Haddad est une véritable autopsie du « printemps arabe » en général  et de la « révolution du jasmin » en particulier. Sans nier les causes objectives qui ont balayé les régimes de Ben Ali et d’Hosni Moubarak, à savoir le chômage, la corruption et le népotisme, Mezri Haddad est le premier à dévoiler les causes secrètes : initiation à la cyber-révolution des jeunes internautes arabes pris en main par des officines américaines depuis 2008, propagande de la chaîne de télévision du Qatar, Al-Jazeera, basculement de l’armée sous les pressions américaines. Ces « printemps arabes » célébrés dans l’euphorie ne profiteront qu’aux islamistes, ce qui coûtera très cher à l’Occident.

Amazon.fr Présentation de l'éditeur

Descriptions du produit

Biographie de l'auteur
Exilé politique en France les dix premières années du règne de Ben Ali, Mezri Haddad s’est rallié au régime par crainte de l’islamisme. Il est docteur de la Sorbonne, en philosophie et l’un des rares intellectuels musulmans à se spécialiser en théologie catholique. Intellectuel engagé, ambassadeur de Tunisie à l’Unesco, il ne renonce pas au combat des Lumières contre l’obscurantisme, des libertés, contre la théocratie.
Lire aussi : 

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 21:20

 Prix Nobel de la Trahison   Lina Ben Mhenni

 

Notre vedette nationale, Lina Ben Mhenni, espérait obtenir le Prix Nobel de la Paix, comme d'ailleurs Radhia Nasraoui, elle aussi candidate à ce prix que Shimon Perez et Menahin Begin ont déjà obtenu pour leurs actions "en faveur de la paix"!

Malgré ses relations excellentes avec les Services Américains sous la 
protection desquelles elle s'est mise depuis 2007, comme les autres 
jeunes cybers-blogueurs, Lina Ben Mhenni a été privée de cet honneur.

Le prix a été attribué à la Yémenite Tawakkul Karman, première de la classe 
CIA-OTPOR, promotion "printemps arabe". Entre Lina Ben Mhenni, Israa 
Abdel-Fattah et Wael Ghonim, le lobby américaino-sioniste a choisi 
Tawakkul Karman, une activiste du mouvement islamiste yémenite, soutenue 
par le Qatar, qui n'a retiré sa Burka qu'il y a à peine deux ans pour la 
remplacer d'un voile plus tendance. Pour le jury du Prix Nobel, il n'y a 
donc pas photo entre une Lina Ben Mhenni aux habits osés et au piercing 
bien visible, et une Tawakkul Karman voilée.
Ce choix de la première de classe CIA-OTPOR promotion "printemps arabe" 
indique clairement le nouveau choix géopolitique de l'Occident sous la 
houlette des Etats-Unis, à savoir que les islamistes doivent gouverner 
tous les pays arabes. Après la dictature des généraux, voici venu le 
temps de la tyrannie intégriste. C'est tout ce que nous méritons aux 
yeux de l'Occident qui a fait des droits de l'homme et de la démocratie 
son fond de commerce.
Tawakkul Karman mérite bien ce Prix Nobel de la Trahison, mais Lina Ben 
Mhenni, Slim Amamou and Co le méritent aussi. L'année prochaine, 
In-Challah.

courage kaiser

courage tunisie


 


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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 13:24


C’est un secret  que cette station a été créée par la volonté des frères David et Jean Frydman, des milliardaires juifs français qui furent conseillers d’Ytzakh Rabin et d’Ehud Barak. Ils souhaitaient créer un média qui permette un débat entre Israéliens et Arabes, alors que ce débat était interdit par la loi dans chacun des pays concernés.

Pour constituer la chaîne, ils ont sollicité l’émir de Qatar qui a, au départ, joué le rôle de couverture. L’équipe de rédaction a été recrutée au sein du service arabe de la BBC, de sorte que la majorité des journalistes de départ sont des agents du MI6 britannique.

 


Le présentateur vedette de la chaine quatarie, Dave Marash est juif ainsi que quelques autres employés de la rédaction. Présentation en images de ces journalistes très particuliers. 



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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 12:30
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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 18:51

Les équipes de Spécial Investigation ont suivi la révolution égyptienne et ses répercussions en Algérie, au Yémen et en Syrie. Dans tous ces pays, la jeunesse réclame plus de justice et plus de démocratie. Ses armes : la non violence et les réseaux sociaux d’Internet. Mais tout n’est pas aussi « spontané » qu’il n’y paraît. Cette enquête révèle que certains activistes arabes ont été formés à la meilleure école " OTPOR ": celle des révolutions démocratiques des pays de l’Est, en Europe, dans les années 2000…

Otpor est un mouvement de jeunes activistes apparu en 2000 en Serbie dans le but de …faire tomber le régime de Milosevitch…oui dans le sens de (système dégage) ou  (echa3b yourid esqat enitham)!!!  La révolution Otpor a été financée par le NED (National Endowment Agency Organisation), organisation affiliée au gouvernement USA

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