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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 14:04

Les images jettent également un jour nouveau sur les conditions de sa mort montrant que certaines personnes qui avaient pris d'assaut la mission américaine ont tenté de le sauver. Sur la vidéo, on voit des jeunes crier à d'autres manifestants qu'ils ont découvert un étranger couché sur le sol.

 

 

      "Il y a quelqu'un à l'intérieur (...) C'est un étranger, c'est un étranger. Sortez-le !", crie un homme qui appelle à l'aide"Sortez-le ! Sortez-le !", dit un autre.

"L'homme est en vie. Sortez-le, les gars. Sortez-le !", lance un troisième. "Il est vivant! Il est vivant! Dieu est le plus grand !", scande alors la foule.
"Poussez-vous... Est-qu'il y a un médecin ici? Il nous faut une voiture, vite !", entend-on. 

 

La vidéo montre l'ambassadeur gisant à terre dans une salle remplie de fumée. Quelques minutes plus tard, il est sorti du bâtiment par une fenêtre et déposé sur le sol en tommettes d'une cour. Un jeune homme pose une main sur le cou du diplomate pour voir s'il respire encore. En signe de reconnaissance, un manifestant embrasse un homme qui a aidé à sortir l'ambassadeur de l'immeuble. Quelques secondes après avoir trouvé Christopher Stevens vivant, un jeune homme à l'arrière-plan crie: "Prenez-le dans ma voiture, emportez-le dans ma voiture !" 

Selon Fahd Al-Bakouch, le jeune activiste qui a réalisé la vidéo, l'ambassadeur"remuait les lèvres, ses yeux bougeaient, son corps était noirci par la fumée." Un médecin qui était de garde cette nuit-là aux urgences du centre médical de Benghazi a confirmé que des civils avaient amené l'ambassadeur vers 1 heure du matin. Malgré les efforts prodigués pendant trois quarts d'heure pour le ranimer, l'ambassadeur est finalement déclaré mort.

Selon Fahd Al Bakouch, l'attaque du consulat s'est produite peu après que des gardes libyens ont refusé l'accès de la mission aux manifestants. Selon lui, la violence a éclaté quand des coups de feu ont été tirés de la mission pour effrayerla foule. Les éléments les plus radicaux parmi les manifestants ont alors commencé à lancer des cocktails Molotov et à tirer au lance-roquettes. Peu après, une centaine de personnes, la plupart des islamistes, sont entrées dans le consulat, ne rencontrant qu'une faible résistance de la part des gardiens.

Al-Qaida dans la péninsule arabique (AQPA) a déclaré dans un communiqué que cette attaque avait été en partie motivée par la mort d'Abou Yahia al Libi, dirigeant libyen d'Al-Qaida au Pakistan, tué en juin dernier par un drone américain. Un porte-parole du président américain Barack Obama avait ensuite déclaré ne disposerd'aucune preuve permettant de confirmer la préméditation de l'attaque, une thèse évoquée par des fonctionnaires américains.

Le monde

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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 12:56

 

Tunisie : Rached Ghannouchi a déclaré« Le Qatar mène un plan politique en collaboration avec les Etats-Unis », pour diriger le printemps arabe « selon un agenda » qui lui permet de jouer le premier rôle dans la région arabe, avec le but d’aider les islamistes à prendre le pouvoir et à « assurer leur réussite dans leur expérience à la tête de leurs Etats ». Toujours selon le président d’Ennaha Dans une interview explosive au journal qatari « Al-Arab »,

 

«les Etats du Golfe disposent d’informations précises et authentiques qui confirment que les Etats-Unis ont délégué à Doha la direction du dossier tunisien et libyen, avec une collaboration entre ces deux pays pour garantir la transmission du pouvoir aux islamistes ». Il a indiqué que l’Arabie Saoudite est le pays le plus contrarié par ce rôle du Qatar, pas seulement au Moyen-Orient mais aussi dans le Maghreb arabe.

 

lybie brule

irib

 

Retour de manivelle !!!

 

C'est ce qui vient d'arriver aux Etats-Unis dont l'ambassadeur en Libye a été tué dans la soirée de mardi lors de l'attaque terroriste contre le consulat américain à Benghazi.
Outre l'ambassadeur, J. Christopher Stevens, trois fonctionnaires du consulat américain ont été également tués. Ainsi, l'ambassadeur Stevens serait la victime collatérale des opérations contre-productives de son pays. C'est aussi le plus haut diplomate US tué ces dernières années.irib 

Terrible retour de manivelle pour les Etats-Unis lorsque ce sont ceux que Washington a soutenus - y compris militairement par les frappes de l'Otan en Libye - lors de la «révolution», qui se sont retournés contre une Amérique qui les a aidés à s'affranchir d'El Gueddafi. L'histoire a certes, de ces retournements que même le scénario le plus tordu ou le plus génial ne peut imaginer.
 

Or, si les Etats-Unis n'ont pas été derrière les «révoltes» dudit «printemps arabe», ils ne les ont pas moins immédiatement soutenues, car allant dans le sens de la reconfiguration de la région arabe qu'ils envisageaient. Les projets d'atomisation du Monde arabe existaient depuis de longues années avant que l'ex-président George W.Bush ne lui donne visibilité et crédibilité en présentant le plus officiellement du monde à ses pairs du G8 - lors de son Sommet en 2004 à Washington - ce qu'il a dénommé le «Grand Moyen-Orient». Aussi, sous couvert de «démocratisation» du Monde arabe, les Etats-Unis avaient en fait en point de mire, la mainmise sur les immenses richesses potentielles - pétrole, gaz, mines (uranium dont l'Afrique du Nord en regorge de grandes quantités) - que renferme le Monde arabe.

 

La démocratie?

 

Allons donc! Les Etats-Unis qui se sont accommodés des dictatures de Hosni Moubarak, Abdallah Saleh et autres Ben Ali - qui s'arrangent encore des monarchies absolutistes rétrogrades du Golfe, leurs alliés stratégiques - ont détruit l'un des rares Etats républicains et laïcs arabes, l'Irak, fournissent aide et formation aux rebelles syriens pour détruire l'autre Etat laïc arabe: la Syrie. En fait, la démocratie pour les Arabes n'a jamais été l'objectif premier ou même secondaire des Etats-Unis, sinon comment expliquer que leurs alliés les plus sûrs dans cette région soient encore les monarchies arabes les plus arriérées, marquées par un esclavagisme qui subsiste toujours comme en Arabie Saoudite. Aussi, on aurait compris le bien-fondé de l'approche américaine de «démocratisation» du Monde arabe si, effectivement, la démocratie avait été restaurée en Irak - ce pays est aujourd'hui partagé en trois entités distinctes fondées sur l'appartenance religieuse ou ethnique et se trouve au bord de la partition - que cette démocratie ait trouvé à s'exprimer en Tunisie, en Egypte et en Libye - trois pays touchés par les révoltes dudit printemps arabe. Or, en Tunisie et en Egypte ce sont les islamistes - avec la montée en puissance des salafistes - qui ont trusté le pouvoir et récolté les fruits des révoltes populaires.

 

En Libye - où, répétons-le, ce sont les frappes de l'Otan qui ont permis aux rebelles de prendre le pouvoir - les choses sont encore plus graves, démultipliées tant par l'impuissance du nouveau pouvoir à rétablir la situation comme à assurer la sécurité pour la population, que par la prolifération des armes de l'arsenal libyen tombées entre les mains des terroristes de tout acabit, qui se sont créé des places fortes, notamment au Sahel. De fait, les autorités de Tripoli sont totalement dépassées par les violences comme à juguler les milices qui se sont incrustées dans un territoire où le tribalisme est revenu en force où des chefs de guerre font la loi où se sont créé des Etats - des Emirats - dans l'Etat.

 

Ce sont les milices de Zenten qui détiennent le fils du défunt guide libyen Mouamar El Gueddafi, Seïf el-Islam El Gueddafi, refusant de le livrer aux autorités centrales pour jugement. Ce n'est là qu'un fait parmi des milliers d'autres qui disent les «bienfaits» de la «révolution» libyenne soutenue par les Etats-Unis et intronisée par l'Alliance atlantique. Nous ne nous attarderons pas sur les motifs qui seraient derrière l'attaque du consulat américain à Benghazi et la mort de l'ambassadeur US - la sortie d'un film insultant pour l'Islam produit par un Israélo-Américain, suscita des émeutes en Libye mais aussi en Egypte et a mis le feu aux poudres - sinon pour dire que Washington récolte aujourd'hui ce qu'il a semé en estimant qu'il peut mieux «travailler» avec des islamistes radicaux, voire rétrogrades, qu'avec des pouvoirs élus qui auraient eu à rendre des comptes à leurs peuples. De vraies démocraties. Ce n'est pas ce que veulent les Américains habitués aux dictateurs et monarques arabes qui ne tiennent aucun compte de leur opinion publique.

 

De fait, les Etats-Unis qui avaient, dans les années 1990, pronostiqué «l'effondrement» imminent du pouvoir républicain en Algérie, n'avaient-ils pas annoncé qu'ils étaient «prêts» à «coopérer» avec les islamistes algériens? Faut-il s'en étonner quand leur alter ego n'est autre que les wahhabites saoudiens?

 

A qui le tour ?

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 16:45

 

l'armée syrienne libre , cette armée de fous de dieu financée par le Qatar, les USA et autres laquais du sionisme, s'adonne à des actes de torture contre un handicapé mental 

 


 

Une nouvelle fois, la barbarie et la cruauté des "soldats de la liberté", soutenus par l'Occident et le Qatar . Les terroristes de l'ASL fouettent un arriéré mental, sans que celui-ci puisse se défendre!   

 

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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 16:30

 

Urgent ! Guerre contre l'Iran avant le 25 Septembre 2012

 

 

irang.png

 

 

Le premier ministre d'Israêl Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Ehud Barak s'évertuent à obtenir que le président américain Barack Obama déclare ouvertement la volonté de recourir à la force militaire contre l'Iran, communique le quotidien Maariv.

 

Les dirigeants israéliens comptent que Barack Obama fera une telle déclaration le 25 septembre lors de l'ouverture de l'Assemblée générale de l'ONU ou lors d'un tout autre forum avant cette date. A l'heure actuelle l'ambassade israélienne aux Etats-Unis et la mission d'Israël à l'ONU oeuvrent dans cette direction. /L

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 16:42

En lisant cette lettre somptueuse, vous comprendrez pourquoi elle n'a
pas trouvé preneur dans les médias français.

 

pretre-syrie.png

 

 

Profondément humaniste,hautement intellectuelle, résolument patriotique, cette lettre
ouverte du père Elias Zahlaoui à François Hollande montre la différence vertigineuse entre un imam musulman et un prêtre chrétien, entre un christianisme tolérant qui prêche l'Amour et un islamisme obscurantiste qui appelle à la haine. J'ajouterai ici ce que le père Elias Zahlaoui a oublié: jadis et naguère, François 1er défendait les minorités
religieuses en Syrie. Aujourd'hui, François Hollande intervient en Syrie, aux côtés des wahhabites et des barbares d'Al-Qayda pour les aider à prendre le pouvoir et, plus tard, à éradiquer les minorités religieuses, comme ce fut le cas en Irak où il ne reste quasiment plus de chrétiens.


Quelques jours avant les élections présidentielles françaises, nous avons annoncé à nos lecteurs que, sur le plan de la politique étrangère et notamment au sujet de la guerre par procuration menée contre la Syrie, il n'y aura strictement aucun changement. Les événements actuelles le confirment.

 

 

Pr. Elias ZAHLAOUI Église Notre-Dame de Damas

Je m'en voudrais, en ce 30 Mai 2012, de troubler l'euphorie de votre récent succès aux élections présidentielles, tout autant que la joie de vos électeurs, et l'espoir, après tout, des français, maintenant que vous êtes, pour cinq ans, le Président de la République Française.

 

Aussi ai-je tenu à vous écouter de bout en bout, hier soir 29 Mai, lors de votre interview sur TV5. Je nourrissais le vague espoir de voir définitivement tournée, la politique de cirque de votre burlesque prédécesseur. À vous écouter, je me suis rapidement surpris à m'interroger sur le bienfondé de mon attente. Il m'a fallu vite déchanter. Je restais ébahi devant votre visage bon enfant, pendant que vous vous permettiez de prononcer des jugements péremptoires, sur tout et sur tous, sans la moindre nuance ni hésitation.

Mais quand je vous ai entendu parler de la Syrie et de son Président, j'ai bien cru entendre la voix même des Maîtres qui vous ont juché sur ce premier poste de France, dans l'unique but de mener à bien le projet de destruction de la Syrie, que votre prédécesseur a été incapable de conduire jusqu'au bout.

Pour une première à la Télévision, c'en était bien une! Je vous attends de pied ferme, lors des tout proches désenchantements des français. Pour ma part, vieux connaisseur de la France et des français, je me suis surpris à me dire: quelle dégringolade depuis le départ du Général de Gaulle!

Mr le Président, Avant de poursuivre, il est une coïncidence historique que je me dois de vous signaler, et que vous ignoriez sans aucun doute. Sinon vous auriez évité de vous laisser interviewer un 29 Mai! En effet, il est un autre 29 Mai, au cours duquel la France s'est misérablement déshonorée.

C'était en 1945. En ce jour même, la France "MANDATAIRE", s'est permis de bombarder le Parlement Syrien à Damas, pour ensuite laisser ses soldats noirs, assassiner les 29 gendarmes en poste dans ce haut-lieu de la démocratie. Le saviez-vous?

Mr le Président, N'est-il pas temps pour la France, et donc pour vous-même, de réfléchir pour de bon sur cette ignoble politique qui, depuis 1916, année des accords aussi secrets que honteux, appelés depuis "Accords Sykes-Picot", la conduit sur les ordres du Sionisme, à détruire la Syrie et le Monde Arabe? N'y avait-il de clairvoyant et de noble, dans toute la France d'alors, que Mr Aristide Briand, Ministre des Affaires Étrangères, pour avoir donné à votre Consul Général à Beyrouth, Mr Georges Picot, en date du 2 Novembre 1915, en prévision de ces accords, cette consigne claire et perspicace: "Que la Syrie ne soit pas un pays étriqué… Il lui faut une large frontière, faisant d'elle une dépendance pouvant se suffire à elle-même"?

Pour une Syrie "se suffisant à elle-même", et telle que l'avait déjà tracée en 1910, une carte géographique émanant de ce même Ministère des Affaires Étrangères, vous devez savoir ce qu'il en fut, après qu'elle fût amputée, au Nord-Ouest de la Cilicie, au Nord-Est de la région de Mardine, dans ce qui est l'Irak actuel, de Mossoul, à l'Ouest du Liban, au Sud de la Jordanie et de la Palestine, pour être décapitée en 1939, d'Antioche et du Golfe d'Alexandrette, offerts en cadeaux à la Turquie!

[...]

Mr le Président, Il est aussi une question capitale, que je me dois, en tant que citoyen arabe de Syrie, de vous poser, ainsi qu'à tous les "leaders" occidentaux: « Pourquoi vous faut-il systématiquement assassiner les peuples arabes et musulmans? »

Vous l'avez déjà fait en dressant, entre 1980-90, l'Irak contre l'Iran, cet Irak, dont le malheureux Saddam Houssein se faisait traiter de "Grand ami", tant par Donald Rumsfeld que par Jacques Chirac! Ce fut aussitôt après, le guet-apens du Koweït, entraînant la guerre contre l'Irak, suivi d'un blocus de (13) ans, qui a causé à lui seul, d'après les rapports américains mêmes, la mort de 1.500.000 enfants irakiens! Ce fut ensuite la chevaleresque "guerre contre le terrorisme"… en Afghanistan! Aussitôt suivie d'une nouvelle guerre contre l'Irak.

Quant à l'immortelle épopée de l'Otan en Lybie, conduite par "le général-philosophe" Bernard Henri Lévy, elle vint à nouveau compléter ces horreurs, sous prétexte de protection des droits de l'homme! Et voici que depuis 15 mois, tout l'Occident s'acharne contre la Syrie, oubliant une infinité de problèmes très graves, à commencer par le Conflit israélo-arabe, qui menacent réellement la survie de l'humanité!

Or toutes ces tragiques politiques occidentales, vous les pratiquez sans honte et sans vergogne, sous couvert de tous les mensonges, de toutes les duplicités, de toutes les lâchetés, de toutes les contorsions aux Lois et Conventions Internationales. Vous y avez en outre engagé ces Instances Internationales, que sont les Nations-Unies, le Conseil de Sécurité et le Conseil des droits de l'homme, alors qu'elles n'ont existé que pour régir le monde entier vers plus de justice et de paix!

Seriez-vous donc, en Occident, en train de nourrir l'espoir stupide de mettre fin de cette façon à l'Islam? Vos savants et vos chercheurs ne vous ont-ils pas fait comprendre que vous ne faites que provoquer un Islam outrancier, que vous vous obstinez d'ailleurs à financer, à armer et à lâcher avec nombre de vos officiers, un peu partout dans les pays arabes, et surtout en Syrie? Ne vous rendez-vous pas compte que ce faux islam se retournera tôt ou tard contre vous, au coeur de vos capitales, villes et campagnes?

Pour tout cela, laissez-moi vous rappeler, moi simple citoyen de Syrie, que cet islam que vous armez et dressez contre le Monde Arabe en général, et la Syrie en particulier, n'a rien à voir avec le véritable Islam, celui-là même que la Syrie a connu, lors de la Conquête arabe, ainsi que l'Égypte et enfin l'Espagne. Faut-il vous rappeler que les historiens occidentaux, dont des historiens juifs, ont dû reconnaître que l'Islam conquérant s'est révélé être le plus tolérant des conquérants?

Ou ne seriez-vous, leaders occidentaux, dans vos différents pays, repus d'opulence et de "grandeur", que les vils exécuteurs des projets sionistes, depuis ces fameux Accords Sykes-Picot, et l'ignominieuse "Promesse Balfour", jusqu'à ce jour, et pour longtemps, semble-t-il, toujours empressés d'apporter à Israël, tous les soutiens possibles, connus et secrets, à tous les niveaux, aussi bien politiques et diplomatiques, que militaires, financiers et médiatiques?

Oui, pourquoi vous faut-il assassiner et détruire des peuples entiers, pour qu'ISRAËL SEUL puisse enfin vivre et survivre? Est-ce de la sorte que vous cherchez à réparer votre terrible complexe de culpabilité vis-àvis des juifs, dû à un antisémitisme plus que millénaire et proprement occidental? Vous faut-il le faire au prix de l'existence même de ces peuples arabes et musulmans, au milieu desquels les juifs avaient mené une vie quasi normale, faite de cordialité, voire de riche collaboration?

Si mes interrogations vous paraissent exagérées ou outrancières, permettez-moi de vous prier de lire ce qu'ont écrit sur l'emprise du Sionisme aux États-Unis, des hommes comme John Kennedy et Jimmy Carter, et des chercheurs courageux et connus, comme Paul Findley, Robert Dole, David Duke, Edward Tivnan, John Meirsheimer, Stephen Walt, Franklin Lamb, et surtout Noam Chomsky.

Pour ce qui concerne l'emprise du Sionisme en Europe, je m'en tiens aujourd'hui à la France seule. Vu la responsabilité qui est la vôtre, vous est-il permis d'oublier ou d'ignorer ce qu'ont, si courageusement, écrit: Roger Garaudy, Emile Vlajki, Pierre Leconte, Régis Debray, et surtout les juifs Michel Warshawsky, Stéphane Hessel, Serge Grossvak et le Professeur André Noushi?

Si par impossible, tous ces noms ne vous disaient rien, laissez-moi vous rappeler quelques noms si connus en Israël même, qu'il serait malhonnête de les ignorer et d'ignorer ce qu'ils ont osé dire depuis quarante, voire cinquante ans, et certains bien avant la "création" d'Israël: Martin Buber, Albert Einstein, Yshayahou Leibowitz, Israël Shahak, Susan Nathan, Tanya Rheinhart.

Pour finir, laissez-moi vous rappeler un texte trop connu pour passer inaperçu. Il date du mois de février 1982. À lui seul, il constitue et condense l'implacable dictat sioniste, imposé depuis des dizaines d'années, à toute la politique occidentale. Il a paru dans la revue sioniste "KIVOUNIM", publiée à Jérusalem. Il s'agit d'un article intitulé "Stratégie d'Israël dans les années 1980", et il porte la signature de Mr Oded Yinon. Je me contente d'en citer un seul paragraphe, reproduit (p.62) dans un livre récent, intitulé "Quand la Syrie s'éveillera…", paru à Paris, chez Perrin, en 2011. Ses auteurs sont Richard Labévière et Talal El-Atrache. On y lit textuellement:

« La décomposition du Liban en cinq provinces, préfigure le sort qui attend le monde arabe tout entier, y compris l'Égypte, la Syrie, l'Irak et toute la péninsule Arabe. Au Liban, c'est un fait accompli. La désintégration de la Syrie et de l'Irak en provinces ethniquement ou religieusement homogènes, comme au Liban, est l'objectif prioritaire d'Israël, à long terme, sur son front est; à court terme, l'objectif est la dissolution militaire de ces États. La Syrie va se diviser en plusieurs États, suivant les communautés ethniques, de telle sorte que la côte deviendra un État alaouite chi'ite; la région d'Alep un État sunnite; à Damas, un autre État sunnite hostile à son voisin du nord; les druzes constitueront leur propre État, qui s'étendra sur notre Golan peut-être, et en tout cas dans le Hourân et en Jordanie du Nord. Cet État garantira la paix et la sécurité dans la région, à long terme: c'est un objectif qui est maintenant à notre portée.»

[...]

Mr le Président, Pour finir, laissez-moi vous prier vivement de chercher à vous rendre personnellement compte, de tout ce dossier, et à mesurer la responsabilité que vous y assumez, avant qu'il ne soit trop tard.

Un ami, prêtre français, fin connaisseur de la Syrie, le Père Jean-Paul Devedeux, vient de vous écrire en ce jour même. Sa lettre est une invitation pressante qu'il vous adresse, pour une meilleure connaissance des arabes en général, et de la Syrie en particulier. L'enjeu est de taille.

Veuillez donc vous libérer du "rôle" que vous êtes en droit de rechercher, et surtout de celui que l'on cherche immanquablement à vous imposer.

La Syrie, "seconde patrie de tout homme civilisé" comme l'a si bien dit votre grand savant "André Parot", et terreau de toutes les civilisations, mérite une visite. Elle ne manquera pas de vous étonner, et même de vous captiver. Ayez le courage de la connaître de près. Vous en reviendrez porteur d'un projet de politique nouvelle, clairvoyante et juste, faite d'équilibre humain, qui repose sur les droits et devoirs de TOUS à l'égard de TOUS! La vie, la liberté et la dignité sont pour TOUS!

Nouveau Président de la France, Je vous souhaite d'en prendre l'initiative. Vous n'y serez pas perdant autant que vous l'êtes en ce moment, et moins que vous le serez demain, si vous vous défilez!

Mr le Président, En vous confiant cet espoir, je vous dis mon respect.

Pr. Elias ZAHLAOUI Église Notre-Dame de Damas Koussour – Damas

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 18:47

 jihadiste

Un photographe britannique, John Cantlie, détenu dans un camp "jihadiste" en Syrie pendant une semaine avec un collègue néerlandais, a affirmé dimanche qu'une partie de ses ravisseurs venait du Royaume-Uni.

"Ils étaient en tout environ 30, une douzaine parlaient anglais et neuf avaient l'accent londonien", écrit John Cantlie dans le Sunday Times.

Le Britannique avait été enlevé le 19 juillet avec le photographe néerlandais Jeroen Oerlemans dans le nord de la Syrie. Tous deux ont finalement été libérés par l'Armée syrienne libre (ASL) le 26 juillet, selon leurs récits.

Juste après sa libération, M. Oerlemans avait déjà indiqué qu'il n'y avait "aucun Syrien présent" dans ce camp jihadiste.

"Ils venaient du Pakistan, du Bangladesh, du Royaume-Uni, de Tchétchénie", a détaillé John Cantlie sur la BBC, ajoutant que certains de ses ravisseurs britanniques étaient particulièrement "vindicatifs".

Interrogé, le Foreign Office a indiqué "prendre très au sérieux les affirmations et informations selon lesquelles des Britanniques sont parmi des combattants étrangers en Syrie". "Nous surveillons la situation d'aussi près que possible", a indiqué un porte-parole du ministère.

"La détérioration de la sécurité en Syrie laisse un espace dangereux", a encore indiqué ce porte-parole. "La solution réside dans une action internationale énergique pour résoudre la crise", a-t-il dit.

Le photographe britannique, qui a été blessé au bras par des tirs de ses ravisseurs lors d'une tentative d'évasion, tandis que son collègue néerlandais était touché à la hanche, indique qu'il a finalement été libéré grâce à l'intervention de quatre membres de l'ASL.

John Cantlie a également raconté avoir eu les yeux bandés et avoir été menacé de mort à plusieurs reprises. "A un moment ils ont même commencé à aiguiser des couteaux pour une décapitation. C'était terrifiant", a-t-il dit sur la BBC.

Le photographe, entré en Syrie par la Turquie, décrit dans le Sunday Times ses ravisseurs comme des "jihadistes prêts à mourir dans une guerre sainte contre (Bachar al-) Assad, des islamistes fondamentalistes ayant la mission de convertir les mauvais musulmans à la charia".

afp

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4 août 2012 6 04 /08 /août /2012 14:14
Liban : la chute du régime syrien déclenchera une guerre mondiale, affirme Aoun


aoun-copie-1.jpg


Le chef du Courant patriotique libre (CPL) Michel Aoun a déclaré vendredi, lors d'un entretien avec la chaîne de télévision al-Mayadeen, que la chute du régime syrien déclenchera une guerre mondiale.

 
Le président du courant patriotique libre, le général  Michel Aoun a mis en garde contre un renversement du régime d'Assad qui "constitue un prélude à une guerre mondiale"

 

" les intérêts des pays du golfe persique et d'Israel sur la Syrie se convergent . il s'agit d'éloigner l'Iran du jeu", a-t-il affirmé sur la chaine Al Mayadine."La Russie et la Chine ne permettront pas que le régime Assad s'éffondre , a affirmé Aoun avant d'ajouter " mais si cette chute a lieu, une guerre mondiale éclatera . l

 

es intérpets des américains sont beaucoup plus menacés dans la région que ceux des russes et des chinois".

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 14:06

 

Tuer au nom d'Allah! Vidéo choc images insoutenables !!!

 


 

 

 

Des rebelles « islamistes » de l’Armée syrienne libre (ASL) ont exécuté mardi des citoyens d’ Alep, selon des images postées sur Youtube.La vidéo montre des hommes retenus dans une salle et qui de toute évidence ont été torturés avant d’être conduits dehors entourés d’hommes armés surexcités criant : « Allah est le plus Grand ».

 

Les rebelles entourent l’un des captifs, au visage ensanglanté et presque nu, avant de le mettre face à un mur. D’autres sont alignés à côté de lui alors que les combattants scandent toujours « Dieu est le plus grand ».

Ces derniers mitraillent alors les prisonniers, identifiés comme membres de la tribu des Barri, puissant clan sunnite de la région d’Alep qui sont fidèles au régime de Bachar al-Assad. Après leur forfait, ils reviennent encore pour tirer de nouveau sur les cadavres.

 

Ces massacres comme bien d’autres vont être mis sur le compte des troupes régulières, grâce à la propagande et à la désinformation servies par Rami Abdel Rahmane, chef de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une officine installée à Londres, qui a imposé depuis le début des événements ses bilans et infos sur la Syrie à l’ensemble des rédactions occidentales.

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2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 11:03

 

 

 

Syrie/Alep : les hordes wahhabo-salafistes massacrent 15 civils dits pro-Assad!

 Et dire que ces sauvages utilisent le mot le plus sacré de l'Islam, " Dieu est le plus grand", pour justifier leurs terribles massacres!

IRI

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1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 00:38
Cette semaine, le général syrien, Manaf Tlass (photo ci dessus) a été proposé comme chef du gouvernement transitoire d’unité nationale devant être mis en place, au cas où les États-Unis et leurs alliés arriveraient à renverser le régime du Président Bachar al-Assad.

 

syria.png

 

En coulisse, il est parrainé par Washington. Le "Wall Street Journal" a écrit, «Selon des responsables américains et du Moyen-Orient, le gouvernement USA d'Obama, le Qatar  et les responsables de certains pays arabes et occidentaux sont en train de discuter des moyens d’installer au centre d’une politique de transition de l’État arabe le plus haut gradé à avoir fait défection de l’armée de la Syrie.»

Tlass a lu à la chaîne de télévision Al-Arabiya basée, en Arabie saoudienne, une déclaration, préparée, à l’avance, appelant à l’unité, en soulignant qu’il s’exprimait comme «l’un des fils de l’armée arabe syrienne», qui pourrait prendre contact avec «des personnes honorables de l’armée», pour devenir, maintenant, «l’extension de l’Armée syrienne libre [d’opposition]».
Il a fait un pèlerinage à La Mecque dans le but de renforce sa crédibilité islamique. Son voyage a été organisé par le nouveau chef du renseignement saoudien, le prince Bandar ben Sultan.

Que Tlass réussisse ou non à s’emparer du pouvoir, le soutien qui lui est accordé mine sérieusement toute tentative de présenter le renversement anticipé d’Assad comme l’aube d’une ère démocratique nouvelle. Les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne et les autres puissances impérialistes veulent éliminer Assad parce qu’il est considéré être trop dépendant de l’Iran. Leur objectif est d’imposer un régime tout aussi militariste et autoritaire, mais qui est sous leur contrôle.
Le Conseil national syrien (CNS) est divisé sur la question de cautionner ou non Tlass. La semaine passée, le dirigeant du CNS, Abdel Basset Sayda, a révélé son plan pour un régime post-Assad. Le CNS dirigerait un gouvernement intérimaire avec l’assistance de l’armée pour «garantir la sécurité et l’unité du pays une fois le régime renversé».
Le caractère de classe de cette proposition est en grande partie identique aux projets de mettre Tlass au pouvoir. Les partis islamistes et pro-impérialistes représentant diverses factions bourgeoises opéreraient comme un front pour le régime militaire qui se maintiendrait au pouvoir par une répression brutale des tensions ethniques et sectaires exacerbées par l’intervention américaine.
Et si Tlass se révélait être un personnage trop controversé pour prendre la tête d’un tel régime, il y a d’autres candidats. Le commentateur syrien, Hassan Hassan, a remarqué dans le Guardian que l’importance de Nawaf al-Fares, l’ancien envoyé syrien en Irak, tire son origine des efforts de recourir à des liens tribaux pour établir des sphères d’influence. Son clan oriental fait partiellement partie de la confédération tribale dominante Egaidat qui compte au moins 1,5 million de membres sur 40 pour cent du territoire syrien et «des liens d’affinité avec l’Arabie saoudite, le Koweït et le Qatar».

La proposition de Tlass n’est que la dernière initiative en date des principales puissances et de leurs alliés régionaux, les États du Golfe et la Turquie, qui supervisent le CNS et les autres forces d’«opposition».
Le magazine Foreign Policy a rapporté que pendant au moins six mois, 40 groupes d’«opposition» syriens s’étaient rencontrés, en Allemagne, sous l’égide de l’Institut américain pour la Paix (US Institute for Peace, USIP) pour planifier un gouvernement syrien post-Assad. Le chef du projet est l’universitaire Steven Heydemann de l’université Georgetown, mais l’USIP est financé par le département d’État. « l s’agit d’une situation où un rôle par trop visible des États-Unis aurait été profondément contre-productif», a dit Heydemann.
Dans un article, paru, en février, dans le Foreign Policy, il a exhorté que «le groupe des Amis [de la Syrie] mette rapidement en place un organe unique et centralisé supervisant l’entraînement et l’équipement de l’opposition armée. Ceci impliquera inévitablement un rôle significatif pour la Turquie qui héberge actuellement l’ASL dans des régions situées le long de la frontière syrienne».

Cette proposition a été totalement appliquée. Reuters a révélé, vendredi, que la Turquie a établi une base secrète, en collaborant avec l’Arabie saoudite et le Qatar pour diriger, armer et former l’opposition. Son personnel comprend 20 anciens généraux syriens.

La proposition d’un homme fort militaire constitue en partie une tentative de réprimer les forces mêmes que les principales puissances ont mobilisées contre Assad – les Islamistes, dont ne font pas seulement partie les Frères musulmans, mais aussi, Al-Qaïda et d’autres groupes salafistes armés et financés par les États du Golfe et surtout le Qatar
Les médias nommément libéraux discutent actuellement ouvertement de la nature sectaire du conflit qu’ils ont soutenu depuis le début et du danger d’une effusion de sang après la chute d’Assad. En faisant allusion à Tlass, Martin Chulov du Guardian a conclu qu’étant donné la «balkanisation potentielle de la Syrie, qui serait peut-être liée à une guerre directe… Un des moyens d’éviter le gouffre est l’onction d’un homme fort pour prendre la relève».

Mais les médias libéraux ne sont pas les seuls à soutenir la mise en place d’un régime militaire par le biais d’une guerre par procuration menée par les puissances occidentales. Cette semaine, le Socialist Workers Party (SWP) de Grande-Bretagne a prévenu que «plus les combats duraient longtemps, plus le risque sera grand que les puissances étrangères interviendront pour détourner la révolution».
Cette possibilité a toujours été ridiculisée par le SWP pseudo-gauche et même aujourd’hui il n’explique pas qu’un tel « détournement » est rendu possible précisément en raison des forces de classe qui dirigent l’opposition contre Assad et l’absence d’une mobilisation indépendante de la classe ouvrière.

Le dirigeant du SWP, Alex Callinicos, va plus loin. Tout en proclamant cyniquement : «Nous pourrons regretter l’absence d’une action indépendante de la classe ouvrière», il soutient que, «L’idée que la Syrie est en processus de “recolonisation” implique qu’il s’agit d’une priorité occidentale de longue date de chasser le régime Assad. Mais il n’y a pas de preuve de cela… Ceux faisant partie de la gauche occidentale qui permettent à un “anti-impérialisme” instinctif et irréfléchi de les dresser contre la révolution syrienne ne font qu’avouer leur propre faillite».

Callinicos et ses pairs au sein des tendances jadis de gauche sont bien plus que des faillis politiques. La«révolution» qu’ils soutiennent a un caractère droitier pro-impérialiste – et ils le savent.
La dénonciation de l’opposition «instinctive» à l’impérialisme émane d’un homme qui a des attaches personnelles intimes à l’élite dirigeante britannique et aux forces bourgeoises de droite au Moyen-Orient tels les Frères musulmans. Il se trouve à la tête d’un parti qui est constitué de membres petits-bourgeois privilégiés dont la perspective sociale et politique est fondamentalement la même que celle des couches pour lesquelles le "Guardian" écrit. Bref, elle n’est autre que la voix authentique de la contre-révolution.IRIB

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