Tout le monde se mobilise pour dénoncer l’arrestation arbitraire de ce grand militant des libertés. Si nous dénonçons cette atteinte à la liberté individuelle d’un ivrogne qui se soulait en plein mois de Ramadan en public et au bord d’une plage à Kélibia, nous ne ferons pas de ce cyber-collabos un symbole de résistance des démocrates et des laïcs contre le fascisme islamiste. Il y a d’autres figures tunisiennes qui le mérite plus que lui, notamment les deux jeunes de Mahdia qui ont été jugé, condamné et emprisonné pour atteinte au sacré et dont personne ne parle. On ne s’inquiète pas non plus pour ce Sofiane Chourabi. On parie tout ce que vous voulez qu’il sera relâché très rapidement. Et pour cause : c’est un membre actif de Freedom House, la pseudo ONG américaine qui est en fait l’une des nombreuses antennes de la CIA et qui a joué un rôle très important dans ces révolutions téléguidées qu’on appelle le « printemps arabe ». Comme le gouvernement américano-qatari actuel est aux ordres des USA et de la démocratie qatarienne, il suffirait d’un coup de fil de la Freedom House à Hammadi Jebali ou à Moncef Marzouki pour que ce cyber-collabos soit immédiatement relâché.
Une petite recherche sur Internet vous permettra de vous faire une idée précise sur cette ONG américaine qui se consacre au « respect des droits de l’homme » et à la « liberté » dans le monde. Vous découvrirez que Freedom House, qui est dirigée par un ancien directeur de la CIA (James Woolsey), financée aussi bien par le gouvernement américain que qatarie, et qui compte parmi ses membres importants Zbigniew Brzezinski et Donald Rumsfeld, ce faucon néoconservateur qui aurait dû être poursuivi pour crimes contre l’humanité en Irak. La Freedom House a été en effet dirigée par James Woolsey, directeur de la CIA entre 1993 et 1995. On compte parmi ses membres les honorables « amis » du monde arabe, les néoconservateurs Samuel Huntington, Donald Rumsfeld, Paul Wolfowitz et Mohamed el-Baradaï, le mercenaire égyptien qui a mentis sur les fameuses armes de Saddam Hussein pour permettre aux Yankees d’envahir l’Irak en 2003. Selon nos informations, Samir Dilou serait lui aussi un membre de la Freedom House. Le sort de son « frère » Soufiane, frère dans le sens maçonnique du terme, devrait donc le sensibiliser. Nous savons en outre que, depuis la chute du régime tunisien, Sofiane Chourabi travaille pour le site d'informations Institute for War and Peace Reporting (IWPR). Institute for War & Peace Reporting (IWPR ou pour faire court, http://iwpr.net/ ) serait un organisme de bienfaisance de développement des médias internationaux, créé en 1991. Il gère des programmes majeurs en Afghanistan, le Caucase, l'Asie centrale, l'Iran, l'Irak, les Balkans, au Congo RDC, la Tunisie et l'Ouganda. Voilà à quels pays nous sommes associés depuis la « révolution du jasmin » ! En réalité, selon le gouvernement vénézuélien et Russe, IWPR est une cellule de désinformation et de propagande au service de la Grande Bretagne et des Etats-Unis.
Dès que Sofiene Chourabi a été arrêté par la police, ce dimanche 5 août, la secte des cybers-collabos s’est mobilisée avec toujours les mêmes techniques d’amplification, de manipulation et de désinformation. Ainsi, Sofiane Chourabi n’a pas été arrêté pour « ivresse et provocation de troubles sur la voie publique » (la même loi existe en France), mais pour des raisons politiques, ce grand militant des droits de l’homme ayant appelé à la mobilisation générale pour manifester aujourd’hui contre le régime. Comme si le régime de Ghannouchi redoutait l’appel de cet activiste qui a disparu de la circulation, comme tous les cybers-collabos depuis leur mission accomplie : la destruction de la Tunisie, la remise des clefs aux barbus et la contamination des autres pays arabes tel que la Libye, l’Egypte et la Syrie héroïque.
Notre position est donc claire : Oui au combat contre le fascisme islamiste, Non à la manipulation de l’opinion publique tunisienne par un ramassis de cybers-collabos, vendus à l’impérialisme américain pour détruire un par un les pays arabes.
Slim Amamou, Lina Ben Mhenni, Emna Ben Jemaa, Haythem el Mekki, Yassine Ayari, Fatma Arabica, Marwan Maalouf, Emna El Hammi, Amira Yahyaoui, Lamia Slim. Yassine El-Ayari et le chef de la secte Farès Mabrouk
doivent laisser les jeunes cybers-patriotes reconstruire la Tunisie que ces cybers-collabos ont détruit et soumis à une nouvelle colonisation dictée par MaCain, Hillary Clinton et cheikh Hamad. La trinité satanique qui s’est juré la destruction de la Syrie et de l’Iran.
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