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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 10:26

Activiste Tunisie-copie-2

 

Ils ont été piqué au vif nos héros de la révolution du jasmin, qui a ruiné notre pays, fragilisé le monde arabe et boosté le fanatisme islamiste un peu partout. Il y a un proverbe français qui dit « Il n’y a que la vérité qui blesse ». Il y a aussi un proverbe tunisien qui dit « Al moujrab thoukkou mrafkou ».

Mince alors, on ne pensait pas que notre dernier article sur les cyberactivistes allait avoir un tel succès.

Tunisie : Le masque des cyberactivistes est-il tombé ?

 c’était carrément le buz, surtout sur twitter. Certains paniquent, d’autres se la jouent zen ou tout simplement fiers , et d’autres encore plongent dans le délire, du genre le blog tunisie-secret, c’est monsieur Mezri Haddad.

Alors c’est une occasion de faire une mise au point et de mettre les pendules à l’heure. Nous sommes quatre tunisiens,  installés en France depuis des années et un jeune franco-tunisien. Le journalisme n’est pas notre métier. Nous sommes avocat, ingénieur  informatique, prof de lycée et étudiant en sciences-po de Lille. Avant janvier 2011, comme tous les tunisiens, on ne s’intéressait pas beaucoup à la politique. C’était dangereux avec la dictature de Zaba et compromettant pour nos vacances en Tunisie. 

Il est vrai que dès que son livre « La Face cachée de la révolution tunisienne » est sorti en Tunisie », nous avons décidé de prendre sa défense. En tout cas de lui donner la parole. Nous avons tous été troublé  par ce livre qui est le premier à introduire le doute sur le printemps arabe. Nous avons mené nos propres enquêtes et nous avons compris l’origine de ce printemps et ses enjeux.

Alors que nous avons été tous les quatre de fervents défenseurs de la révolution tunisienne  durant les événements, nous avons voulu savoir exactement ce qui s’est passé dans notre pays entre le 17 décembre et le 14 janvier. Nous avons découvert à travers le livre de monsieur Haddad  que toute cette histoire a été fabriquée par les américains qui, depuis 2005, ont formé des jeunes tunisiens à comment déstabiliser la Tunisie. C’est vrai que c’est monsieur Haddad qui nous a fourni beaucoup d’informations et de documents, que c’est lui qui nous a mis sur la piste de l’auteur algéro-canadian Ahmed Bensaada, sur la piste du Cf2R, de Michel Colllon, de Samy Ben Gharbia, de Tarek Ramadan…

Depuis, nous avons décidé de mener le combat contre les traitres pour faire éclater la vérité. Le peuple tunisien a le droit de savoir toute la vérité sur tout le monde. On n’en a rien à foutre du passé de Mezri Haddad, de son présent et de son avenir. On n’a  pas un problème personnel avec la poignée d’internautes formés par les américains. On leur dit simplement que tant qu’ils n’auront pas avoué la vérité, comme d’ailleurs l’ont fait certains jeunes égyptiens, on ne les lâchera pas. S’ils veulent sauver le pays, le meilleur service qu’ils peuvent lui rendre c’est de tout révéler. Il vaut mieux qu’ils le fassent eux-mêmes plutôt que des journalistes étrangers indépendants. Il faut qu’ils laissent tomber cet esprit de secte qu’ils ont en faisant l’omerta. Qu’ils parlent pendant qu’il est encore temps. Point c’est tout.

Quant à Mezri Haddad, voici sa position claire et définitive que nous avons pris dans son livre, que nous avons bien lu et analysé contrairement à d’autres  imbéciles qui ne savent pas lire plus d’une phrase sur twitter mais qui jouent quand même aux intellos.

Dans « La face cachée de la révolution tunisienne », livre sorti deux mois avant les élections du 23 octobre, page 328 et 329, il s’adresse aux cybercollabos en leur disant :

 

« Mon intention n’est pas de vous culpabiliser, vous les jeunes internautes, mais de vous éveiller, en vous disant la vérité ; de vous faire prendre conscience des nouveaux périls qui menacent la Tunisie et l’ensemble du monde arabe. Mon devoir est de vous mettre devant votre immense responsabilité à déjouer les pièges que certains opportunistes vous tendent pour phagocyter le processus révolutionnaire ou le faire dévier de sa véritable finalité. Les jeunes tunisiens n’ont pas fait la révolution pour fumer du cannabis, regarder des films pornographiques ou normaliser les relations avec Israël. Ils ont fait la révolution pour retrouver leur liberté, pour arracher leur droit au travail, pour prendre en main le destin de leur pays et pour mettre à l’abri des prédateurs et des mercenaires les acquis de la Tunisie ».

« Mon devoir est de vous dire la vérité, même si elle vous blesse, et de vous appeler à la vigilance. Cette vérité que personne n’osera vous dire parce que tout le monde vous craint, parce que tout le monde redoute vos attaques sur Internet, parce que tout le monde a besoin de vous, parce que tout le monde vous flatte et vous courtise, vous les vaillants soldats de la glorieuse révolution. Parce que tout le monde est candidat à quelque chose : président, ministre, député, sénateur, ambassadeur, consul, directeur, chef de service, concierge, gardien, jardinier, maçon…Moi, je ne suis candidat à rien, et c’est pour cela que je vous tiens le langage de la vérité et non point celui de la démagogie. Je n’attends rien de vous. Ni votre soutien, ni vos voix au moment de la bataille électorale qui se profile, ni même votre amitié. Je ne cherche pas à être populaire car, écrit Oscar Wilde, Chaque fois qu’on produit un effet, on se donne un ennemi. Il faut rester médiocre pour être populaire. Mon royaume n’est plus de ce monde. Je n’aspire plus à la célébrité mais à l’éternité. Je ne me soumets pas à votre opinion versatile, mais au jugement de l’Histoire ».

 

Voilà, c’est ça pour nous Mezri Haddad dans son véritable visage et non pas selon ses détracteurs islamistes ou gauchistes ou cyberactivistes promotion CIA.  Il dit clairement qu’il n’est pas dans la vengeance ou dans l’opportunisme politique. Il dit à la poignée de jeunes cyberactivistes qui font la pluie et le beau temps en Tunisie grâce à la protection américaine, qu’il ne cherche pas à les séduire ni d’ailleurs à les détruire.  Cet homme,  nous le respectons et nous continuerons à lui donner la parole ainsi qu’à ceux qui veulent lui répondre, en toute liberté et sans aucune censure. A bon entendeur, salut.

Tunisie USA CIA témoignage Choc d'une blogueuse مدونة تكشف أمريكا  

Tunisie : Propos amicaux aux cybercollabos

Slim Amamou " Merci la CIA , L'USA nous a débarrassé de Ben Ali "...

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