Sami Ben Gharbia généreusement distingué pour services rendus à la cause américaine dans le monde arabe, par le magazine américain Foreign Policy
A côté de Sami Ben Gharbia, Slim Amamou, Lina Ben Mhenni, Haythim
el-Makki, Yassine el-Ayari, Emna Ben Jemaa et les autres, ne sont que
des amateurs.
Après tout, des voyages gratuits au Maroc, au Liban, aux Etats-Unis et
ailleurs pour apprendre comment faire une "Révolution 2.0", des stages
tout frais payés, une petite bourse par-ci, une petite subvention
par-là, c'est rien du tout par rapport aux avantages multiples et
importants dont a bénéficié le grand militant des droits de l'homme et
de la liberté d'information, Monsieur Sami Ben Gharbia. Même lorsqu'il
disparait volontairement pour se faire oublier, l'histoire le rattrape.
Le magazine américain Foreign Policy, qui vient de publier son Palmarès
2011 des "100 penseurs mondiaux de l'année" l'a généreusement distingué
pour services rendus à la cause américaine dans le monde arabe. Ce
fondateur de nawaat.org figure en bonne place aux côtés de sa copie
conforme Wael Ghonim, l'agent de la CIA Waddah Kanfar (ancien grand boss
d'el-Jazira), Bernard-Henri Lévy, le guide de la révolution libyenne,
Srdja popovic, le grand guide de la secte OTPOR, Rached Ghannouchi, le
nouveau guide de la révolution islamique, Dick Cheney, le criminel de
guerre en Irak, Condoleezza Rice, John McCain, ainsi que les Zuckerman,
Cohen, Ross, Dagan, Zuckerberg and Co. Juste pour rappel, Foreign Policy
est un magazine américain qui a été fondée par Samuel Huntington, le
grand prêtre des néoconservateurs américains.