
Au Proche-Orient il existe un proverbe: «J'ai promis, mais je n'ai pas promis d'accomplir». Les Européens et les Américains ont essayé de s'entendre avec les salafistes qui sont arrivés au pouvoir, en Libye, en Tunisie et en Égypte, et qui essaient de renverser le régime de Bachar al-Assad, en Syrie. Ils ne savent pas que, dans le monde arabe, les Occidentaux ne sont considérées que comme des benêts naïfs, qu'il est facile de tromper et d'utiliser. Le prix de cette naïveté est très grand, raconte le directeur de l'Institut de Proche-Orient, Evgueni Satanovski.
Les Américains croyaient, également, avoir trouvé un bon instrument, représenté par les Talibans. Le 11 septembre 2011, ils ont été remerciés, pour cela, à New York et à Washington. La France a fait tout son possible, pour renverser les tyrans, en Libye, elle tache de le faire, maintenant, en Syrie. Le problème consiste en ce que vous pourrez peut-être vous entendre avec un «tigre fou . Mais qu'est -ce que vous ferez quand 10 mille «tigres fous» apparaîtront à sa place. Qu'est -ce que vous ferez, si 10 mille «rats fous» apparaîssent à sa place? Chacun d'eux est un tyran qui vous hait, parce qu'il a besoin d'accepter votre aide pour renverser un grand tyran.
La France a déjà ouvert la voie à ses futurs «11 septembres», ayant commencé la guerre, en Libye. L'expert explique que Kadhafi nourrissait 23 sur une cinquantaine de régimes africains et dans ces pays, la situation était assez stable. Quand son régime a chuté, 18 millions des Africains se sont mis à se déplacer vers la Méditerranée. Ces gens se dirigeront, en Europe, avant tout, en France. Au début, ceux là seront 100 mille personnes, par an, dans 10 ans, ce chiffre atteindra un million.
L'essentiel des «salafistes», si aimés de l'Occident, c'est l'union du terrorisme et des méthodes politiques de la lutte. Il faut juste écouter les sermons de l'un des leaders les plus représentatif du mouvement, Yusuf Qardhawi, sur la chaîne de télévision Al-Jazeera. Celui-là ne cache pas qu'il est un grand amateur d'Hitler. En même temps, le processus de la radicalisation des «salafistes» se déroule, différemment, dans des pays différents, et en Syrie il a avancé plus qu'en Egypte.
Il y aura le génocide des Alawites, des Chrétiens, des Chiites et d'autres groupes. Je ne parle pas du départ des Coptes d'Egypte, la communauté chrétienne, la plus grande au Proche-Orient a perdu, à la fin de l'année dernière, un quart de million de personnes.
Pour le moment, l'Occident ne comprend pas le danger représenté par les «salafistes », la Russie et lui, ont des approches différentes envers la lutte contre le terrorisme.