Paix à ton âme cher Karim et Repose en paix, Merci la CIA
Le 16 juin dernier, à la suite du suicide tragique du jeune blogueur
Karim Alimi, nous avons publié un article d'hommage dans lequel nous
n'avons pas exclu l'hypothèse suivant laquelle il s'est suicidé par
culpabilité et regret, ou qu'il pourrait s'agir d'un meurtre déguisé en
suicide.
Culpabilité par rapport au rôle clef que les Américains ont joué dans la
formation et la manipulation d'un certains nombre de jeunes blogueurs
qui ont été retourné contre les intérêts suprêmes de leur propre pays.
A peine 24 heures après sa publication, et malgré l'immense succès qu'il
a eu, nous l'avons supprimé de notre site et cela pour deux raisons.
D'abord une lettre que nous aurait adressée un membre de la famille du
défunt, nous suppliant de "laisser Karim reposer en paix". Ensuite un
coup de fil que nous avons reçu d'une personnalité politique tunisienne
qui vit en exil pour nous blâmer. Parce que nous sommes aujourd'hui
convaincu que la lettre de la famille était fausse et juste une
manipulation, et que depuis ce suicide il y a eu un autre
toujours un jeune blogueur, nous avons décidé de remettre en ligne le
même article, exactement tel qu'il a été publié. Les Tunisiens ont le
droit de savoir.
C’est Shemsfm qui vient de donner l’information
D’après cette radio tunisienne, « L'activiste Karim Alimi s'est donné la mort, ce samedi 16 juin à son domicile à l'Ariana. Agé de 29 ans, Karim Alimi a été retrouvé pendu chez lui. Selon l'une de ses amis proches, Karim était frustré face à la situation du pays et avait même parlé de son suicide, chose que son entourage n'avait pas pris au sérieux. Karim Alimi est connu pour son activité sur la toile et sur les réseaux sociaux… ».
Comme site d’information et d’investigation, ne nous prenons pas pour argent comptant la thèse du suicide sans pour autant l’infirmer. Et nous avons des raisons pour cela. Un peu dépressif et très amer d’avoir fait partie du groupe de jeunes activistes tunisiens qui ont été manipulé par les Services américains pour déstabiliser la Tunisie, nous savons que Karim Alimi devenait une menace pour le noyau dur des cybercollabos. Il risquait de tout déballer : les années de recrutement, l’endoctrinement, les dates de formations à l’étrangers, les ONG et entreprises-écrans, les noms des complices ...
La thèse du suicide n’est pas pour autant à exclure. Karim Alimi était, selon Shemsfm « frustré face à la situation du pays » ! Et pour cause : il ne pouvait pas s’imaginer que les années d’activisme, particulièrement les mois de novembre, décembre 2010 et janvier, février 2011, allaient conduire la Tunisie à un tel désastre. Amoureux de son pays comme sans doute la plupart des jeunes activistes, Karim Alimi ne pouvait pas ne pas culpabiliser d’avoir été manipulé
Dans les deux hypothèses, celle du meurtre comme celle du suicide, la responsabilité sur la mort de ce jeune de 29 ans qui avait toute la vie devant lui, incombe aux quelques salauds tunisiens qui ont vendu leur âme à certains services étrangers et qui ont entrainé notre jeunesse dans une opération dont ils ne pouvaient deviner ni les tenants ni les aboutissants. Ces jeunes croyaient se mettre au service d’une cause noble : la démocratie, le respect des droits de l’homme, la justice sociale et la liberté d’expression en Tunisie. Les plus sensibles parmi ces jeunes activistes ne peuvent pas, en effet, supporter de voir la Tunisie succomber au virus islamiste et régresser de cette façon. Le suicide plutôt que la vie avec un tel poids de la culpabilité. Les plus je menfoutistes, continuent à mener une vie pénarde, à se la couler douce, à diriger leurs entreprises dont on ignore les fonds ou à jouer aux journalistes. D’ailleurs, au moment où nous nous apprêtons à publier cet article, aucun d’eux, pourtant ses amis, n’a encore réagi à cette nouvelle tragique.
En tant que patriotes, cette nouvelle nous a envahis de tristesse. Que Dieu bénisse l’âme de Karim Alimi et qu’il maudisse la secte qui a corrompu notre jeunesse pour détruire notre pays et l’ensemble du monde arabe.