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7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 00:57

Ghannouchi and co ne lui pardonnent pas sa « trahison »...

Sous Ben Ali, le criminel qui a agressé Cheikh Mourou était en prison comme les centaines d’autres criminels et terroristes qui sont en liberté aujourd’hui.

 

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Tunisie

Il s’appelle Mohamed Thameur Wahhada, un voyou née à Kairouan en 1969, condamné à la prison ferme en 2007, amnistié par les révolutionnaires en 2011. Sa victime, qui pourrait être son père, s’appelle Abdelfattah Mourou, avocat tunisois et membre fondateur du mouvement islamiste tunisien.

 Il s’agissait d’une conférence sur la « tolérance religieuse » ! C’est d’abord Youssef Seddik qui a été pris à partie. Cet intellectuel communiste qui vivait confortablement en France avant de rejoindre la « révolution du jasmin », juste après la chute du régime, n’est pas bien vu par les islamistes « purs », même s’il est très copain avec les dirigeants de l’islamisme « modéré », dont Rached Ghannouchi.

 

Abdelfattah Mourou est gentiment intervenu pour calmer la salle et demander aux extrémistes de faire preuve de tolérance et de politesse. Mohamed Thameur Wahhada n’a pas apprécié et lui a jeté un verre à la figure. Chassez le naturel et il revient au galop. Ce Wahhada n’est pas un jeune, il ne porte pas le Kamis des Talibans, et il ne vient pas d’une classe sociale défavorisé.

 

Il porte une Djebba Kamraya, porte des lunettes de vue et au tout début de la conférence, tient des propos cohérents et islamiquement corrects. C’est un membre actif d’Ennahda dans la région de Kairouan. Surveillé de près à l’époque de Ben Ali, il a été condamné en 2007 en vertu de la loi antiterroriste contre laquelle les Moncef Marzouki, Kamel Jendoubi, Sihem BenSédrine, Souhayr Belhassen, Radhia Nasraoui et d’autres opportunistes des droits de l’homme en France se sont mobilisés. Trois mois après le coup d’Etat du 14 janvier 2011, Farhat Rajhi, l’éphémère ministre de l’Intérieur, sous la pression de son amie Sihem Bensédrine et Radhia Nasraoui, a libéré ce « détenu politique », comme les centaines d’autres criminels et terroristes qui sont en liberté aujourd’hui.

Cette agression contre un avocat célèbre et un savant religieux respecté a été saluée dans les réseaux sociaux par les sbires d’Ennahda et des autres mouvements islamistes comme « normale » et comme un acte courageux en défense des valeurs de l’islam et de la cause islamiste. Au sein d’Ennahda, on n’aime pas du tout Abdelfattah Mourou, même si par Takiyya on lui montre un autre visage. Rached Ghannouchi, Hammadi Jebali, Ali Larayedh ne lui pardonnent pas sa « trahison » lorsqu’il a déclaré dans Jeune Afrique, en 1989, qu’il a quitté Ennahda parce que ses dirigeants ont utilisé le terrorisme (Monastir et Bab Souika) et comploté contre la sécurité de l’Etat.

 

Ce n’est pas ce dangereux criminel, Mohamed Thameur Wahhada, ni même les dirigeants de la secte islamiste, Ghannouchi and co, qu’il faut condamner. Mais les mercenaires des droits de l’homme qui ont passé des années en Europe au ravalement de l’islamisme « modéré » et qui ont libéré de prison la racaille islamiste qui agresse aujourd’hui les imams tolérants, les intellectuels et les journalistes indépendants, les artistes irrévérents, les professeurs et recteurs d’universités intransigeants…en attendant de recourir aux vitriol et à l’égorgement, cette pathologie strictement islamiste dont les Algériens ont subi la barbarie il y a dix ans.      

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commentaires

K
<br /> je condamne l'agression sur Mr ABDELFATTEH MOUROU et il faux que la justice prend la decision d'arreté cette personne et la condamne et faire de cette decision un exemple de condamnation ,on est<br /> dans un pays de droits???????.<br />
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